Quelques uns des premiers psychanalystes.
De gauche à droite, debouts : Otto Rank, Karl Abraham, Max Eitingon, Ernest Jones
De gauche à droite, assis : Sigmund Freud, Sándor Ferenczi, Hanns Sachs
La séance analytique
Le patient (appelé analysant), soit assis en face de l'analyste soit allongé sur le divan, est invité à dire ce qui se présente à son esprit sans chercher à censurer ses paroles. Il s'agit du processus nommé par Freud libre association.L'analyste écoute avec neutralité ( il n'y a pas de jugement en psychanalyse) les propos de l'analysant et capte le discours de l'inconscient par son attention flottante. Lors de ses séances, l'analysant mobilise inconsciemment l'enfant qu'il a été, quand bien même parle-t-il de faits qui lui semblent anodins et sans relation avec son vécu infantile ou avec les souffrances qui l'ont conduit à entreprendre une analyse. Le psychanalyste s'adresse à l'analysant, ou pour être plus précis s'adresse à l'inconscient de l'analysant, dans un échange émotionnel et non intellectuel. La séance analytique est arrêtée par le psychanalyste lorsque émerge de l'inconscient ce qui fait sens ici et maintenant pour le patient, scansion interprétée par le psychanalyste. Les séances analytiques sont donc de durée variable.
La fin de l'analyse
Le fait de pouvoir vivre désormais avec son histoire sans en souffrir, de se sentir sujet c'est-à-dire être Soi, est bien souvent suffisant pour signaler la fin d'une analyse. Certains analysants cependant ont le désir d'aller plus loin, de coller encore plus à la structure de l'inconscient, comme l'indiquait Jacques Lacan.